En Occitanie, la montée du niveau de la mer menace le littoral selon une carte interactive publiée par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Nîmes, Montpellier, Perpignan… Quelles sont les villes concernées ?

La région d’Occitanie fait face à une menace grandissante en raison de la montée du niveau de la mer. Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a récemment publié une carte interactive révélant les conséquences potentiellement dévastatrices de ce phénomène. Les chercheurs signalent ainsi en rouge, les zones qui pourraient disparaître selon le curseur des différents niveaux d’élévation de la mer, allant de 0 à 4 mètres.

Le littoral pourrait disparaître avec la montée de la mer

Cette carte permet aux habitants de l’Occitanie de visualiser les zones à risque de submersion en fonction de l’élévation du niveau de la mer, avec des prévisions alarmantes même pour une élévation minimale. Tout d’abord, le BRGM définit ce qu’est une submersion marine : « Elle peut être définie comme une inondation temporaire du littoral sous l’effet de conditions météorologiques et marégraphiques défavorables. Elle peut survenir sous l’effet d’un certain nombre de causes physiques, et se traduire à travers différents processus susceptibles de se coupler ou de se succéder dans le temps et l’espace au cours d’une tempête. »

Selon leurs prévisions, la montée du niveau de la mer devrait se poursuivre sur le littoral d’Occitanie. Et des zones côtières, des parcs naturels, et de nombreux étangs sont déjà touchés si nous plaçons le curseur entre 0 et 0,5 mètre. Ainsi, en observant la carte et en plaçant le curseur à un niveau d’élévation de 4 mètres, la situation est critique, menaçant des villes situées à plusieurs kilomètres de la côte. Perpignan, Narbonne, Béziers ou encore Montpellier… Les villes pourraient voir disparaître leur paysage actuel. La mer pourrait notamment arriver jusque dans les rues de Montpellier. Le GIEC a déjà alerté sur la situation dans ses différents rapports. Le BRGM explique : « Les scénarios excédant le mètre en 2100 supposent une contribution des calottes de glace de l’Antarctique ou du Groenland. Il n’est pas possible aujourd’hui d’exclure de tels scénarios, quels que soient les scénarios de changement climatique considérés. »

EDIT   © Infos-Jour