Guerre en Ukraine, en direct

 Les alliées de l’Ukraine lui promettent 170 millions de dollars pour faire face à la catastrophe de Khakovka 

Les alliés de l’Ukraine lui ont promis une aide de 170 millions de dollars (159 millions d’euros) pour faire face à la catastrophe due à la destruction du barrage de Kakhovka, rapporte mercredi l’agence de presse Ukrinform, citant Ukrvodokanalekolohiia, une association ukrainienne spécialisée dans l’approvisionnement en eau.

« Nous avons également reçu des demandes de services d’eau (ukrainiens) pour un montant de 310 millions de dollars, que nous avons déjà communiquées aux organisations étrangères. Elles sont en cours de traitement. Nous parlons de mesures prioritaires qui contribueront à soutenir le travail des entreprises », a déclaré Dmytro Novytskyi, président de l’association.

Le gouvernement polonais a remis 10 grands réservoirs d’un volume de 18 000 litres et 10 pompes à haute performance pour évacuer l’eau des zones inondées, selon le ministre polonais de l’intérieur. L’Allemagne a promis de fournir 5 000 filtres à eau et 56 générateurs ainsi que des tentes, des lits et des couvertures, tout comme la Lituanie.

L’Autriche a promis 20 réservoirs et de 10 pompes, ainsi qu’un million d’euros à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour garantir la sécurité de la centrale nucléaire de Zaporijia, dont l’alimentation en eau provient du réservoir de Kakhovka. Le président letton, Edgars Rinkevics, a quant à lui annoncé son intention d’allouer 200 000 euros à l’Ukraine et la Finlande s’est également engagée à fournir une aide d’urgence sous diverses formes.

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, avait promis mardi que Bruxelles ferait le nécessaire pour aider l’Ukraine à faire face aux conséquences de la catastrophe par l’intermédiaire de son mécanisme de protection civile.

18:49

 Volodymyr Zelensky dit avoir évoqué avec Emmanuel Macron les « besoins urgents » de l’Ukraine à la suite de la destruction du barrage de Kakhovka 

Le président ukrainien a déclaré mercredi avoir évoqué au téléphone avec son homologue français, Emmanuel Macron, la destruction du barrage hydroélectrique de Kakhovka dans le sud de l’Ukraine. « Nous avons parlé de la situation actuelle dans la région de Kherson, des conséquences environnementales et humanitaires de l’acte terroriste russe, et nous avons souligné les besoins urgents de l’Ukraine pour faire face à la catastrophe », a expliqué Volodymyr Zelensky sur Telegram. « Nous avons discuté de la possibilité d’utiliser des mécanismes internationaux pour enquêter sur ses causes », a-t-il ajouté.

18:36

Bonjour, Si en aval la crue va représenter une zone infranchissable pour l’armée ukrainienne, est-ce qu’en amont cela peut l’aider à traverser en réduisant la largeur du fleuve?

Bonjour PR,

Si la crue en aval du barrage va rendre le Dniepr difficilement franchissable, la vidange du réservoir de Kakhovka pourrait effectivement avoir un effet inverse. « L’assèchement du réservoir du Dniepr en amont du barrage pourrait aller assez vite, explique le consultant militaire Stéphane Audrand. Les Ukrainiens tenant le barrage amont de Zaporijia, l’étiage pourrait être garanti. Ce qui permettrait un franchissement sur une plus grande longueur. » L’inondation des berges de la rive gauche du Dniepr, où se trouvent des troupes russes, pourrait également affecter, au moins temporairement, les capacités de défense des troupes de Moscou dans la zone.

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